Retour du cheval dans les villes et villages de Lorraine
De multiples usages
Maxéville s’est ainsi doté d’une brigade équestre. Le cheval y est utilisé pour le transport scolaire. 48 bambins profitent chaque jour de la navette Equitram. A Phalsbourg, 95 % de la collecte du tri sélectif est assurée grâce à un attelage de chevaux. Le coût mensuel est nettement moins élevé qu’une solution classique. Bêtes et meneur, il est de 1 000 euros. La cité fortifiée mosellane compte également investir dans des véhicules électriques et une unité de méthanisation.
A Verdun, le cheval a permis d’améliorer le tri sélectif. Comme si son retour marquait une nouvelle prise de conscience de l’environnement. Une formation de meneur a même été créée non loin de là au pôle équestre de Belleray. Ce dernier délivre un certificat de spécialisation « d’utilisation professionnelle de chevaux attelés ».
Très sensible aux enjeux du développement durable (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/20../../moteurs-quand-l%E2%80%99eau-permet-de-remplacer-l%E2%80%99essence/), la commune de Vitry-sur-Orne a acquis deux chevaux qui sont gérés par les employés municipaux. Le premier tracte une benne pour le ramassage des poubelles municipales, une citerne pour l’arrosage des fleurs ou une calèche. Il emmène ainsi les personnes âgées au marché de Clouange ou les enfants pour les activités périscolaires. Le second est monté par un garde champêtre. Dans tous les cas de figure, le cheval permet de recréer du lien social. Quand il passe, les gens ouvrent les fenêtres. La musique des sabots est revenue dans les rues.
Une tradition bien ancrée
La forte tradition équestre de nos contrées, symbolisée par les Haras Nationaux de Rosières-aux-Salines (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/20../../le-pole-hippique-de-lorraine-prend-forme/), ainsi que le débardage et le maintien des savoir-faire autour des animaux de traction tels que les ardennais, les comtois, ou les haflingers, servent ce développement du cheval utilitaire. Le mot « cocher » a été remis au goût du jour. Conduisant un attelage d’un ou plusieurs chevaux, le cocher ou meneur, fait revivre un mode de déplacement doux qui était encore dominant il y a une centaine d’années.
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