Espèces menacées en Lorraine
De plus en plus d'espèces désertent la Lorraine
La pie grièche grise, le moineau friquet, le râle des genêts ou encore le tarier des prés font partie des espèces menacées de Lorraine. Tout comme la chouette chevêche des vergers, qui se nourrit d’insectes et de campagnols. Cette dernière déserte en effet de plus en plus nos campagnes, même si on croise encore quelques couples sur les côtes de Meuse. La rousserolle turdoïde, en raison de la disparition des roselières dans lesquelles il niche, et les populations de busards cendrés, qui ont quitté les dernières roselières pour les champs de blé, ne sont guère mieux lotis. A la différence de l’hirondelle de fenêtres, sa cousine, toujours bien présente, l’hirondelle de cheminée ne trouve plus dans les granges et les hangars agricoles de quoi se nourrir et se loger.
Par ailleurs, même s’il reste l’oiseau emblématique des Vosges, le grand tétras, ou coq de bruyère, n’en demeure pas moins menacé de disparition depuis 30 ans, en raison de la raréfaction de ses chants séculaires et de ses parades nuptiales, nécessaires à sa reproduction. Cet animal farouche est en effet très perturbé par la forte emprise humaine. Avec une cinquantaine de coqs sur le massif, la survie de la population n’est pas acquise.
Les oiseaux ne sont pas les seuls en danger
Les oiseaux ne sont pas les seuls sur la liste rouge, puisque deux amphibiens sont également en danger en Lorraine. En effet, sans un ultime sursaut, le crapaud vert et le pélobate brun vivent leurs dernières saisons.Au-delà de ce constat pas franchement réjouissant, d’autres espèces redressent la pente, comme le faucon pèlerin. Nichant d’ordinaire sur les falaises, ce rapace s’implante désormais dans les villes. A Metz et à Nancy, plusieurs individus ont par exemple élu domicile dans les tours de certains édifices comme les cathédrales.
De même, le castor prospère à nouveau sur le territoire lorrain. En phase de reconquête, il pourrait néanmoins à terme poser des problèmes de cohabitation avec l’homme. Le retour timide de la cigogne noire constitue quant à lui une véritable énigme. Car à la différence de sa cousine blanche, le tempérament farouche de cet oiseau forestier le pousse loin des villes, sans que personne ne sache vraiment ce qui l’incite à pointer son bec chez nous.Enfin, le succès de la réintroduction du chamois dans le massif vosgien ne doit pas cacher les difficultés à y maintenir les populations de lynx, elles aussi réintroduites et qui ont parfois tendance à s’en éloigner.
Crédits photo : Lycée Fustel de Coulanges
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