L’année 1917 exposée au Centre Pompidou-Metz
Le rideau de scène de Pablo Picasso enfin à Metz
Attendu pour l’exposition inaugurale "Chefs-d’œuvre ?", le rideau de scène réalisé par Pablo Picasso pour le ballet Parade fera finalement son entrée en mai 2012 au CPM. Il sera le point de départ d’une grande exposition consacrée à l’année 1917.
Cette œuvre monumentale de 170 m² (10,50 mètres sur 16,40 mètres) qui pèse 45 kg est reconnue comme un chef-d’œuvre de l’histoire de l’art en raison de son iconographie mystérieuse, de son caractère autobiographique et de ses références à la période rose du peintre. En raison de ses dimensions impressionnantes, le CPM est l’un des seuls musées qui puisse la présenter grâce à sa Grande Nef et sa hauteur sous plafond, contrairement au Centre Pompidou-Paris.
Plus de 600 œuvres pour appréhender 1917
Présentée dans la Galerie 1 et la Grande Nef, l’exposition 1917 questionnera à travers plus de 600 œuvres (peintures, sculptures, films, manuscrits, photographies, musique…), la création artistique en temps de guerre. Elle réunira des artistes majeurs dont les œuvres sont plus ou moins inspirées par les événements (Fontaine de Duchamp, Princesse X de Brancusi, autoportraits de Chagall, Julio Gonzalez, Claude Monet…) et des amateurs qui ont réalisés des objets à partir de résidus d’obus et d’armes, ce qu’on appelle « l’art des tranchées ». 1917 fut ainsi le témoin de grands événements artistiques. C’est également l’année où les Etats-Unis entrèrent en guerre et où il y eut les Révolutions russes et les mutineries.
Des rencontres inattendues dans les tranchées
L’exposition tentera enfin de déjouer tous les préjugés. En effet, il est souvent dit que le déclenchement de la guerre a séparé les artistes, que beaucoup sont partis au front. Or, la guerre a aussi fait se rencontrer des artistes qui ne se seraient pas connus s’ils n’avaient pas été ensembles à l’hôpital. Par exemple, Paul Eluard et Max Ernst se sont rencontrés dans une tranchée en 1917, Aragon et Breton étaient infirmiers en même temps au Val-de-Grâce et c’est à l’hôpital militaire de Ferrare que De Chirico et Carlos Carrà jetèrent les bases de la peinture métaphysique.
Crédits photo : L’Express, Le présent à Metz
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