Moteurs : quand l’eau permet de remplacer l’essence !
L’idée est d’utiliser la chaleur des gaz d’échappement pour produire de la vapeur qui est ensuite transformée et injectée dans le moteur. Il s’agit en réalité d’un complément à l’essence, c’est pour cela que l’on appelle cela du « dopage à l’eau ». Le procédé n’a rien de révolutionnaire. La sidérurgie lorraine se servait déjà de la vapeur d’eau pour augmenter la température de ses fonderies.
En 2007, la commune de Vitry-sur-Orne, en Moselle, donnait sa chance à l’association en l’autorisant à équiper un petit véhicule utilitaire municipal. Depuis, deux camions et la balayeuse ont également été dopés à l’eau. L’agent technique continue à remplir le réservoir de carburant, mais il remplit aussi de temps en temps un bidon d’eau de pluie récupérée. Si bien que les véhicules consomment moins d’essence et recrachent 50 % à 80 % de particules en moins dans l’air. Comme elle fonctionne plusieurs heures d’affilée et reste chaude, la balayeuse communale permet au système de fonctionner à plein régime et de diminuer par trois la consommation à la pompe. Cette solution est écologique et économique. Sur un an, Vitry-sur-Orne réalise 1 200 euros d’économie de carburant.
Certes, le procédé est expérimental et non standardisé. Mais les membres de l’association équipent les véhicules au cas par cas. Cela ne modifie en rien le comportement de ces derniers. Il faut compter deux jours d’immobilisation et 2 000 euros pour équiper votre véhicule du système de dopage à l’eau.
La commune de Vitry-sur-Orne a permis à l’association de crédibiliser son procédé. Depuis, les villes de Jœuf, Hayange, Guénange, Cahors et Besançon ont suivi. De même que des agriculteurs.
Après la prime à la casse, il serait peut-être temps d’accorder une prime dopage à l’eau et de créer une filière industrielle.
Plus d’informations sur le site de l’association !
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