Du vin de jonquille dans les Vosges
Fêtée en grande pompe il y a quelques jours à Gérardmer et déjà préparée en sirop la jonquille est également désormais utilisée pour faire du vin au pressoir des Truches, à Rochesson. Contrairement à une idée répandue, seule la partie verte de la jonquille est toxique, pas la fleur. Les 1 000 bouteilles de la première cuvée de vin de jonquille ont été commercialisées en 2014. Le goût a beaucoup plus. Cela ressemble au vin de pissenlit, avec une note de miel et un peu plus d’amertume. Le vin de jonquille constitue un bon assemblage sucré amer.
Afin que l’élixir exhale tout son arôme, il faut cueillir la fleur quand le pollen est à point, c’est-à-dire au printemps. Les cueilleurs vosgiens coupent juste au-dessous de la corolle de manière à laisser sur la plante la partie renflée qui contient les graines. La jonquille peut ainsi se reproduire. 400 fleurs sont nécessaires pour faire dix litres de vin, soit 32 000 fleurs pour 800 litres. Celles-ci sont mélangées à du sucre avant la fermentation.
La cuvée 2015 devrait être disponible à la vente sur les marchés vosgiens dans trois mois. Il est néanmoins conseillé de conserver le vin de jonquille quelques mois avant de le consommer. Il peut être servi à l’apéritif ou accompagner avec justesse un dessert et un foie gras. Il peut également servir à déglacer les magrets de canard.
Découvrez le site du Groupe BLE Lorraine
Naviguer à travers les articles
|
||
|
|