Le maire de Metz lâche le Moselle Open
Le nom de Metz était encore récemment affiché au milieu de 61 autres villes du monde lors des derniers Masters de Londres. Il pourrait ne plus l’être dans deux ans. Si l’édition 2015 du Moselle Open se tiendra bien encore à Metz, rien n’est plus incertain pour 2016. Dominique Gros a en effet eu l’idée lumineuse de lui sucrer 8 % de son budget, alors qu’il avait tout fait il y a quelques mois pour que l’épreuve, un temps décentralisée à Metz Expo, revienne dans l’antre des Arènes, après que l’union sacrée des collectivités territoriales avait été décrétée pour sauver le tournoi.
Au-delà des considérations et des préférences du socialiste pour le sport de masse et plus qu’un simple coup d’épée dans le dos assené dans un contexte budgétaire pas évident, cette décision résulte avant tout d’un choix politicien. Un caprice adressé en retour à Patrick Weiten, président du Conseil Général de la Moselle, après que celui-ci se soit retiré du financement du futur Centre des Congrès de Metz. La décision du président du CG 57 était elle-même motivée en filigrane par l’abandon du maire de Metz de l’accueil de l’Euro 2016 de football et de la rénovation du Stade Saint-Symphorien.
Au final, toute une ville, un territoire et une région pâtissent de l’égo, de l’égoïsme et de l’intérêt personnel de deux enfants aux cheveux grisonnants (ou de leur absence pour l’un).
Le Groupe BLE Lorraine rappelle que le Moselle Open est un évènement formidable qui permet à la ville de Metz d’être reconnue et citée partout des milliers de fois. Le tournoi a en effet un impact médiatique et une visibilité considérables. Il bénéficie par exemple de 30 heures de retransmission à la télévision et à la radio dans 60 pays. Il créé de l’animation dans les écoles et les quartiers de la ville. Des centaines d’enfants sont invités chaque année à assister aux matchs, à jouer au tennis et à rencontrer des stars. Les retombées économiques sont enfin non négligeables pour l’économie locale. 70 % du budget de la manifestation y est ainsi directement réinjecté. Près de 3 000 entreprises lorraines se côtoient et se croisent dans les gradins et les coursives. 200 intérimaires, 5 permanents et 350 employés travaillent dans l’hôtellerie-restauration durant les dix jours de l’épreuve.
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