Après Christophe Colomb et Magellan, c'est au tour de Vasco de Gama d'apparaître en ces lignes ! C'est en effet à cette période qu'il arrive à Calicut, après avoir jetté l'ancre avec 3 caravelles à Kapatt. Il y obtient les même droits de commerce que les arabes, et s'en servent comme port de commerce de poivre et de coprah.
Toujours dans la série des grands navigateurs de la Renaissance, c'est en ce jour que Christophe Colomb rendait l'âme à Valladolid, après avoir souffert de la goutte et des yeux. Il mourut entouré de ses fils et son frère, sans avoir pu négocier autant qu'il le voulait les conditions de sa découverte de l'Amérique. Il ne verra hélas pas son fils Diego devenir gouverneur d'Hispaniola, aujourd'hui Saint-Domaingue ou Haïti.
En ce jour décédait Nicolas Copernic., à Frombork, en Prusse Royale (Pologne). Il est surtout connu pour avoir soutenu la théorie de l'héliocentrisme , à savoir que le soleil est au centre de l'univers et que la terre tourne autour. Aux antipodes des croyances de l'époque, il n'a pourtant jamais eu de problèmes avec l'église de son vivant. Son livre "De revolutionibus coelestium", publié à sa mort, ne sera contesté que plus tard, lorsque Galilée s'en emparera pour les défendre face à l'église.
Certains d'entre vous avaient pu goûter il y'a quelques jours les mignardises inspirées des douceurs de la Renaissance, offertes par la ville de Nancy à l'issue des spectacles historiques. Car la Renaissance ne s'est pas seulement déroulée d'un point de vue spirituel, technique, technologique et humain ... c'est aussi une renaissance dans la gastronomie, la cuisine et les plats proposés. Pourquoi ? Grâce à l'apparition (et l'omniprésence) du sucre !
Là où au Moyen-Âge le sucre était utilisé à des fins thérapeuthiques (il était censé faciliter la digestion et réservé aux malades car rare et cher), le développement de la culture de la canne à sucre en Espagne, dans les îles Canaries, les Açores et Madère puis aux Antilles et Amérique du Sud va lancer des modes nouvelles en France et en Europe.
Le sucre va devenir omniprésent dans la pâtisserie et la cuisine de façon générale. Et les gourmandises offertes par la ville de Nancy reflétaient particulièrement celles de l'époque ! Le chococolat à la mirabelle ? la 1ère mention de mirabelliers remonte à 1570, à Metz. Les pâtes de fruit ? Avant le sucre, les fruits n’étaient consommés qu’à la saison de leur maturité. Grâce au sucre, les fruits pouvaient désormais être consommés en confitures sèches, ou en confitures liquides (avec grand succès). La mirabelle confite ou encore la tarte Massapan ? Toujours la Renaissance !
Mais ce n'est rien à côté du macaron, fleuron et plus éminent représentant de la pâtisserie Renaissance. On fait grande consommation d'amandes à la Renaissance, et le macaron en est une des déclinaisons les plus appréciée et intemporelle. Le macaron de Nancy doit sa renommée au Dames du Saint-Sacrement, Catherine GRILLOT et Elisabeth MORLOT, qui afin de participer aux frais des gens qui les hébergaient, fabriquèrent des petits gâteaux et les commercialisèrent. Grâce à leurs macarons, elles purent sauver la reine de France Catherine de Lorraine, son estomac étant devenu trop faible pour absorber autre chose que 2 oeufs frais. En 1952, la rue de la hache, où les 2 soeurs avaient été accueillies et où elles avaient conçu leur célèbre biscuit, pris leur nom.